L'implantation (juin 2010) |
Après une si longue attente, l'impensable, l'improbable se réalise enfin. L'architecte et le maçon sont sur le terrain pour implanter les fondations de la maison (semelles filantes et plots de béton armé). Notre premier terrassier nous ayant "laché", c'est finalement le maçon qui se chargera aussi du terrasement pour les fondations. Pour le reste (eaux usées, réseaux…), notre architecte a réussi à trouver un 2e terrassier au pied levé. |
 |
On voit aussi que les travaux de démolltion de la maisonnette ont commencé. |
L'ouverture des fondations (juin 2010) |
 |
Cette fois, on peut dire que c'est parti. La petite pelle a commencé à creuser. Un énorme tas de belle terre végétale vient s'amasser sur la surface du futur jardin. |
 |
Sous la future dalle, il faut aussi décaisser quelques cm supplémetaires car le terrain n'est pas tout à fait plan. Un petit supplément de budget. |
 |
On voit maintenant l'emplacement du futur patio contre le mur en meulière. |
Les fondations (juillet 2010) |
 |
Les fondations sont coulées la semaine suivante à l'aide d'une grosse pompe à béton. Elles sont constituées d'une série de plots en béton d'environ 1mx1mx1m sur lesquelles viendront se fixer les platines du chapentier destinées à supporter la dalle bois. Par ailleurs, la démollition de la maisonnette continue. Le maçon terminera début septembre après la trêve estivale du mois d'août. |
 |
Début septembre, avant le démarrage de la dalle bois, notre nouveau terrassier décaisse (à notre demande) à nouveau le terrain de quelques cm pour les remplacer par un lit de gravillons sur feutre géotextile. De cette façon, les platines ne seront jamais en contact avec l'eau et le charpentier pourra travailler proprement sans s'embourber ! |
Les réseaux |
 |
Les fourreaux sont passés depuis la limite de terrain jusqu'à l'emplacement du futur cellier. |
 |
Le réseau d'eau usées est également préparé. Une grave ciment est mise en place pour stabiliser la voie d'accès et permettre au charpentier d'accéder avec son camion. |
La maçonnerie |
Fin septembre, le carport et la reconstruction de la petite maison sont achevés. Le charpentier va enfin pouvoir intervenir. |
 |
 |
La dalle bois |
 |
La position des platines est reportée avec précisions sur les plots puis celles-ci sont solidement bolonnées dans le béton. La dalle bois va enfin pouvoir démarrer : le bois a été acheminé sur le chantier à l'aide d'un gros camion. La plupart des éléments seront assemblés sur place car l'accès au terrain ne permet pas de faire rentrer de murs pré-assemblés et de les lever à l'aide d'une grue. |
|
|
La dalle bois sera assemblée et quasiment refermée en 4 jours. |
 |
 |
 |
| La dalle est bachée pour passer le week-end à l'abris de la pluie. |
 |
Le plombier viendra bien plus tard installer les réseaux d'alimentation en eau et d'évacuation des eaux usées. |
 |
L'ossature |
L'ossature démarre la semaine suivante, dans la foulée. C'est le mur ouest de la cuisine qui est monté le premier. |
 |
 |
 |
 |
Nous sommes mi-octobre : c'est le 1er pique-nique dans la maison ! |
Il faudra 3 semaines de 4 jours aux 4 charpentiers pour monter entièrement le RDC et l'étage, et fermer au fur et à mesure les caissons avec le voile de contreventement (MSB qui a aussi la propriété de pare-vapeur contrairement à l'OSB classique). |
L'orientation plein sud nous permettra de bénéficier d'un bon apport solaire dans la journée. On peut déjà se rendre compte que le soleil pénètre jusqu'au fond de la maison. |
 |
Notre futur patio est un peu envahi par les noisetiers du voisin qu'il fauda tailler rapidement. |
 |
Le RDC est maintenant presque couvert. Nous sommes le 20 octobre. Les poutres principales ont été percées pour le passage des gaines de VMC et électriques. |
 |
 |
 |
21 octobre. L'ossature de l'étage est montée. Ca va très vite ! |
 |
Et voilà notre séjour, baigné de soleil… Au fond, notre future chambre. |
 |
Le porte-à-faux de l'étage, qui viendra aussi abriter la future terrasse. |
 |
Nous sommes à l'étage. ce grand trou, c'est le vide sur séjour, qui sera sécurisé par un filet où l'on pourra venir faire la sieste ou regarder un film ! |
 |
Les fenêtres des 2 chambres de l'étage. |
 |
Côté nord, à l'étage, la fenêtre de la petite mezzanine et celle de l'escalier, qui bénéficient d'une vue sur le jardin voisin, tout comme la salle de bain. |
 |
Fin octobre, les toitures terrasses sont bâchées mais malheureusement, le temps ne sera pas de la partie les jours suivants et la maison va prendre l'eau avant l'arrivée des couvreurs. |
|
En attendant, les charpentiers commencent à poser l'isoroof (des panneaux de laine de bois de 20 mm qui viennent refermer les caissons et assurent le rôle de pare-pluie. On dirait une maison en carton. |
 |
A l'intérieur, c'est un peu la cata. Malgré les bâches, l'eau s'est infiltrée au RDC (entrée, salon, chambre). On a beau dire que cela n'est pas grave, on aurait préféré un climat plus sec pour cette phase du chantier. |
 |
 |
A l'étage, c'est pareil. L'eau a formé de grosses poches au niveau du pare-pluie qui a été posé autour des fenêtres… |
L'étanchéité |
8 novembre : les couvreurs sont enfin là ! Une première équipe commence à préparer le support pour le zinc : tringlage et voliges qui supporteront le bardage côté Nord et la toiture. Ce sera d'ailleurs plus long que prévu. |
 |
 |
 |
Pendant ce temps, l'autre équipe a fini l'étanchéité des toitures terrasses avec la membrane "écologique". Les couvertines seront faites ultérieurement en gris, comme la bande de rive. De dehors, on aura donc une couleur homogène entre les toitures terrasses et le bardage zinc. |
 |
La pose du zinc sur le toit a commencé le 22 novembre après un assez long travail de préparation, notamment au niveau du support des panneaux solaires et de la récupération des eaux pluviales à cet endroit. |
 |
Quand nous repassons le we suivant, une partie du bardage vertical a été posé. Le résultat est très joli. On a hâte de voir la suite… |
Les menuiseries extérieures |
Entre temps, les menuisiers sont intervenus, alors qu'ils auraient dû théoriquement le faire après la pose du zinc… les aléas de planning, on commence à être habitués. |
 |
Nos fenêtres Mixtherm passiv' triple vitrage ont été livrées le 17 novembre dans le jardin. Il vaut donc mieux les poser rapidement. |
 |
Le menuisier a préparé les pare-pluie au niveau des tunnels pour assurer l'étanchéité à l'eau. |
 |
Mais les menuisiers, ici en plein travail pour la grande fenêtre fixe du salon, en ont décidé autrement et ont retiré les pare-pluie… Une explication s'imposera entre les deux corps de métier et avec l'architecte. Chacun a ses bonnes raisons de ne pas faire comme l'autre l'avait prévu… Le charpentier devra probablement refaire le travail. |
|
L'aplomb est vérifié avant fixation définitive. |
|
Autre "gros morceau" : la fenêtre fixe qui donne sur le patio au nord. |
|
Et hop, la voilà posée. |
|
Ici la plus grande et la plus lourde des fenêtres : une baie oscillo-coulissante de 238 kg qui s'ouvre pourtant avec un seul doigt parait-il ! Le système d'ouverture et de ermeture permet une très bonne isolation contrairement à un système coulissant classique. Ici les joint sont comprimés perpendiculairement à l'axe de la baie, comme sur une fenêtre classique. |
|
De l'extérieur, cela commence à prendre vraiment tournure. Il ne reste plus que les 2 fenêtres d'angle à poser à l'étage. Nous sommes le 20 novembre, deux mois à peine après le démarrage de la dalle bois. |
L'étanchéité (suite) et terrassement |
Lundi 29 novembre : la réunion de chantier se passera sous la neige. On prend du retard. Les températures proches de zéro ralentissent le travail des couvreurs et les panneaux solaires ne pourront pas être posés en raison de la surface très glissante du toit. La maison n'est pas assez sèche pour que la ouate soit insufflée cette semaine, on verra la suivante. |
 |
Pourtant, le mercredi 1er décembre, on découvre avec soulagement que le chantier avance. Les panneaux ont été posés et bâchés en attendant que le couvreur habille les dernières parties de charpente avec le zinc. |
|
Et les couvertines, en membrane grise, sont en train d'être soudées malgré le froid. De la neige est à nouveau annoncée pour la fin de la semaine. On ne se doute pas de ce qui nous attend. |
 |
4 décembre : les premiers bacs du bardage en zinc sont posés et la mise en place des voliges continue sur la façade. |
 |
14 décembre : fin de la pose des voliges sur la façade sud. |
 |
7 et 8 décembre : nous avons décidé de finir les travaux de terrassement avant que le voisin de viabilise le terrain et ne réalise les aires de retournement. Le chantier prend des allures de guerre des tranchées. |
 |
De la terre stockée à l'Est du terrain est ramenée sur le devant de la maison pour permettre de niveler l'aire de retournement et les places de parking du voisin. |
 |
Ce beau tas de graviers doit être étalé sous le porte-à-faux de la cuisine, là où il en manquait. |
 |
Et voilà le résultat… Les graviers ont été déversé contre le pare-pluie en laine de bois. La garde au sol nécessaire n'est plus assurée. Tout doit être enlevé d'urgence. |
 |
Voilà qui est fait mais les panneaux ont souffert des coups de pelle et nous demandont à ce qu'ils soient changés sur la partie basse. |
 |
21 décembre : le chantier n'a quasiment pas avancé depuis une semaine en raison des conditions climatiques. La maison prend l'eau en de nombreux points bas depuis la fin de l'intervention des étancheurs. De semaines en semaines, on repousse l'insuflation de la ouate. La membrane de la grande terrasse a été rapiècée en de nombreux endroits, sans résultats. Le travail fait sur les bandes de rives en membrane grise est très décevant esthétiquement. Les vacances de Noël auront un "sale" goût cette année. Il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre. Reprise du chantier le 3 janvier 2011. |
Reprise du chantier le 3 janvier 2011 |
Dès la reprise du chantier, une équipe d'étancheurs est sur place pour réinspecter la membrane notamment au niveau des EP, avant les pluies annoncées pour la fin de la semaine.
|
 |
Le lundi suivant, les principaux intéressés, les couvreurs/étancheurs, ne sont pas présents à la réunion de chantier alors que les fuites sont toujours évidentes. Notre maçon nous alerte sur l'humidité persistante au niveau de l'entrée. Nous insistons pour que l'architecte se rende sur place dès le lendemain, 11 janvier. Le charpentier prend aussi les choses en mettant le couvreur en face de ses responsabilités et de son devoir de résultat. Les choses s'enchainent alors très vite… |
jeudi 13 janvier, une nouvelle recherche de fuite est entreprise sur le terrasson de l'entrée là où l'eau passe le plus. La maison est une nouvelle fois inspectée de l'extérieur et de l'intérieur pour voir ce qui se passe au niveau des relevés d'étanchéité des terrassons derrière le zinc. Tout le monde pense avoir trouvé une piste. |
Vendredi 14 janvier, des sortes de petites bavettes en zinc sont soudées puis jointoyées à la membrane au dessus de l'acrotère. Par ailleurs, les évacuations EP sont bouchées en vue de mettre la terrasse en charge le lundi suivant pour vérifier à nouveau l'étanchéité. |
 |
 |
Dès le lendemain, nous passons sur le chantier. Les pluies du vendredi soir ont rempli le terrasson de quelques cm d'eau. On constate que l'eau continue de s'infiltrer dans l'entrée. Idem au niveau de l'EP de la grande terrasse qui s'est aussi remplie d'eau. |
 |
A cette occasion, nous pouvons observer l'aspect de la grande terrasse que nous n'avions pas vu depuis les réparations et les épisodes neigeux de décembre : une trentaine de rustines ont été posées pour réparer les poinçonnements qui ont endomagé la membrane lors de la pose du zinc. Le résultat esthétique n'est pas non plus à la hauteur de nos attentes. |
 |
Nous alertons notre architecte dès le lundi 17 de la persistance des fuites. L'entreprise se résigne enfin à faire table rase de cette membrane pour la remplacer entièrement mais souhaite faire passer un technicien Sarnafil afin de vérifier l'état de la membrane. Il ne faut pas exclure la possibilité que le produit soit défectueux. |
Le 24 janvier, le technicien démonstrateur Sarnafil diagnostique un problème au niveau des EP. On ne refera donc que les 2 petits terrassons entièrement et juste la zone de l'EP de la grande terrasse. |
 |
Les travaux suivent leur cours et l'heure de vérité arrive : le 4 février 2011, les zones proches des EP sont mis en charge. |
 |
La grand eterrasse se met à fuir aussitôt… Sur les terrassons, il y a du mieux. Le 7 février, tout le monde est sur le chantier de nouveau : étancheur, architecte et représentant de la marque Sarnafil. Les tests à la fluorescine sont encourageants. La fuite de la grande terrasse est identifiée, un problème de soudure. D'autres endroits suspects sont repérés sur les terrassons. Des pontages sont effectués. |
 |
| Le vendredi 11 février, on remet tout en charge. Nous passons sur le chantier dès le samedi, pour constater la persistance des fuites… C'est une période très difficile. A l'intérieur de la maison, les travaux de 2nd oeuvre sont stoppés. Cela fait peine à voir… Le 18 février, le représentant Sarnafil est de nouveau présent et devant l'absence de résultat, procède à des prélèvement destructifs sur la membrane de la grande terrasse. Le verdict tombe : les lés de membrane ne sont pas soudés mais simplement collés sans fusion du matériau… A terme, ce sont toutes les raccords qui peuvent se mettre à fuir. Nous apprenons également, que l'équipe qui est intervenue chez nous n'était pas formée pour travailler avec ce matériau… Chaque semaine, nous tombons encore un peu plus bas. Sarnafil nous propose de réaliser des pontages de toutes les soudures, avec un robot de soudure, infaillible…et ce dès la rentrée des vacances d'hiver. Elles auront aussi un sale goût ces vacances là… |
Mais elles auront au moins eu le mérite de nous faire prendre une bonne décision : nous contactons bureau d'étude en construction bois afin de faire réaliser une expertise de la maison. L'exepert examine minutieusement le travail du couvreur, mais aussi celui du charpentier, du plombier… Sa rigueur et sa détermination sont impressionnantes. Ils nous rassure sur l'absence de dégats causés à la structure de la maison par les fuites répétées. Il préconise de faire table rase de cette membrane. Sarnafil sera obligé de se rendre à l'évidence et mobiliser ses propres équipes pour reprendre l'ensemble. De nombreuses préconisations sont mises noires sur blanc pour orienter les travaux de reprise qu'il juge nécessaire et notamment la pose d'un pare-pluie HPV car notre pare-pluie en laine de bois est resté exposé trop longtemps aux intempéries pour assurer son rôle efficacement. |
 |
Reprise des travaux le 28 février : les fameux pontages de toute la grande terrasse par le robot de soudure, qualifié de "briolage" par notre expert bois. La terrasse est mise en charge le 2 mars 2011 : les fuites persistent. Infaillible, le robot de soudure, utilisé par le formateur Sarnafil en personne, ne l'était pas… |
Le 7 mars 2011, l'expert bois a accepté d'être présent à la réunion de chantier. Une bonne leçon de maîtrise d'œuvre pour tout le monde. Sarnafil nous lâche définitivement. L'étancheur se résout à faire table rase du matériau en place et à la remplacer par une bonne vieille étanchéité bitume bi-couche mise en œuvre depuis des décennies. Adieu la jolie membrane écologique et économique… mais au point où nous en sommes, on accepterait n'importe quoi pour que notre maison ne prenne plus l'eau. Tout le monde se donne rendez-vous la semaine suivante pour reprendre le chantier, le temps de commander les matériaux…etc. |
Mais la semaine suivante, lors de la réunion de chantier du 14 mars 2011, nous nous retrouvons en tête à tête avec notre architecte… Appel à l'entreprise d'étanchéité : graves problèmes de trésorerie, les salariés se sont "mis en grève"… On perdra encore 1 semaine, voire plus…
|
21 mars 2011 : ENFIN ! Le chantier reprend. Il faut résoudre le problème des relevés d'étanchéité qui remonte derrière le bardage zinc de l'étage. C'était très joli, mais impossible de changer la membrane ! Il faudra découper les panneaux de zinc en partie basse pour permettre de refaire de bons relevés… |
 |
 |
Puis une "manivelle" en zinc, viendra faire la jonction entre les 2 parties de l'ouvrage. |
28 mars 2011 : c'est le grand chantier. Le lendemain, la grande terrasse sera finie, à quelques détails près. resteront les couvertines et pièces de jonctions avec le bardage zinc. |
 |
 |
Mais voilà, les tests ne sont toujours pas concluants. L'EP de la grande terrasse semble toujours fuir. L'EP sera reprise le 25 avril 2011. |
|
